En pleine seconde vague, les français préfèrent miser sur l’achat e-commerce pour ces fêtes de noël si singulières. 

C’est ce qui ressort de l’enquête menée par la solution marketing Adot, auprès de 500 personnes au mois d’octobre. En effet, 62% des personnes sondées affirment avoir l’intention de réaliser leurs achats de noël en lignePour eux ce choix est motivé par le risque sanitaire. Les raisons invoquées sont doubles : les jauges de limitation dans les magasins – susceptibles de générer des files d’attente où la distanciation sociale est mal adaptée ou impossible – ainsi que la crainte de contact avec des individus vecteurs du virus. 

Un phénomène d’acculturation accéléré et quasi forcé au digital, né lors du premier confinement. n’y est pas non plus étranger Le temps passé à consulter du contenu en ligne a augmenté de 70% depuis le début de la crise sanitaire. Désormais, 80% disent effectuer leurs recherches en ligne avant de finaliser leur achat

Mais le commerce physique n’est pas abandonné pour autant : 38% déclarent être prêts à se rendre en magasin pour finaliser leurs achats de Noël. Dans ce contexte, les grandes surfaces brick & mortar sont gagnantes avec les grands magasins et les centres commerciaux privilégiés par 57% des consommateurs. Là où les commerces de proximité ne récoltent que 8% des suffrages. Reste un espoir pour les petites surfaces, une innovation fortement médiatisée ces derniers temps : le click & collect. Ce service hybride mixant achat en ligne et retrait en magasin convainc 12% des français. 

Une inconnue demeure : qui des jouets ou des produits high-tech seront les best sellers de Noël, alors que comme le déclarait dans sa récente étude Verizon, de nombreux achats ont déjà été réalisés lors du premier confinement : les ventes en high ont grimpé de 41% sur la période mars à mai 2020 tandis que les achats de jeux et jouets ont progressé de 64% alors que les écoles étaient fermées.