Alors que le secteur de la beauté connaît une chute des ventes sur le rouge à lèvre avec le port du masque généralisé, la marque de luxe beauté La Bouche Rouge obtient un financement de 2,5 millions d’euros. L’occasion pour la marque de clean beauty de pénétrer des marchés à fort potentiel comme la Chine et de se diversifier à travers deux nouvelles gammes de produits dont le premier mascara au monde 100% recyclable.

La marque de clean beauty française, La Bouche Rouge annonce avoir levé 2,5 millions d’euros auprès de BpiFrance et de divers business angels de renom. Ce financement vient en complément d’une précédente levée de 800 000 euros en 2017. 

Cette année marque un tournant dans le développement de ce fleuron de la french touch avec le lancement d’une gamme pour les yeux et pour le visage, avec notamment le premier mascara au monde en verre recyclable. Cette levée de fonds va permettre à l’entreprise d’accélérer sa stratégie digitale dans une logique d’omnicanale forte, de pénétrer de nouveaux marchés à fort potentiel à l’instar de la Chine et de continuer à étendre le territoire de la marque avec le lancement de nouveaux produits de maquillage et de soins.

Depuis sa création en 2017 par Nicolas Gerlier, la maison de maquillage La Bouche Rouge agit pour valoriser artisanat d’art et éco-responsabilité au coeur du secteur beauté, côté formulation comme packaging. Son fondateur a passé 10 ans au sein du groupe l’Oréal. Lauréate du concours Start in Cosmetic en 2016, l’entreprise a mis un an et demi à trouver la formule de son rouge à lèvres durable.

La formulation est ainsi exempte de micro-plastiques et de composants nocifs pour la santé et s’avère vegan autant que cruelty free. De l’autre, les contenants se font écrins de cuir upcyclés, recyclables, rechargeables et personnalisables tandis que la chaîne de valeur est 100% plastic free. Partisane d’une industrie porteuse de sens, l’entreprise est également impliquée dans l’économie positive. La marque reverse ainsi une partie de ses bénéfices à l’association Eau vive internationale, qui œuvre au Togo notamment pour la création de puits destinés aux populations locales.

Pour Delphine le Mintier-Jonglez, Directrice d’investissements Mode et Luxe chez Bpifrance, ajoute : « La Bouche Rouge incarne cette nouvelle idéologie entrepreneuriale, créative et engagée et nous espérons fortement qu’elle ouvrira la voie à consommer mieux pour nous et comme pour notre planète. Nous avons besoin de dirigeants exigeants, éthiques et ambitieux pour transformer le monde. »

La Bouche Rouge fut, du reste, la première start-up hébergée à ces débuts en « recherche et production » au sein d’Hélios, le centre de recherche en cosmétologie LVMH située à Saint-Jean de Braye mais aussi la première cellule cosmétique incubée au sein de Station F